[Seraan] La nouvelle lame de l'Eden

Flash Back

Elle avait toujours été calme, droite, non elle n’était pas parfaite, un semblant réservée, et toujours silencieuse. Une silhouette fine, un visage pâle, Serann appréciait la solitude et n’avait de passion que pour sa seule occupation : la chasse. Non pas pour cet acte barbare, cette tuerie, mais pour la stratégie qui la commandait. Elle aimait y réfléchir, étudier et connaître les meilleures positions. Tuer, elle en était incapable mais établir une planification d’attaque était ce qu’elle savait faire de mieux.

Il faisait froid, l’hivers avait recouvert la terre de son manteau blanc et la première battue allait commencer, cette année tout serait différent, on avait muni Serann d’une lance qu’elle peinait à porter, ses doigts tremblaient. Lorsque son père sonna la charge, les hommes hurlèrent puis s’élancèrent dans la vaste forêt. Sous les menaces de son père à son tour elle s’avança dans le sol gelé.

Se repérant aux hurlements de ses semblables, elle tentait de s’en rapprocher, des cris, des coups de haches.. des hommes riaient aux éclats. Cette battue la répugnait, elle l’avait préméditée, régis mais au final, n’était ce pas un meurtre organisé ? Elle s’arrêta dans la neige lorsqu’une larme glissa sur ses lèvres, elle fut éblouit par un être de lumière.

Il se faufilait entre les différents arbres et un sourire malin se lisait sur son visage, curieuse la jeune femme se prit au jeu puis le poursuivit. Tandis qu’à son tour elle riait aux éclats, du sang venait souiller la neige de sa blancheur.
Elle s’arrêta essoufflé, ayant perdu la trace de l’ange.

Une main effleura son épaule, tandis qu’elle se retournait, elle entendis son frère l’appeler, elle n’y prêta pas attention.
Il se tenait devant elle, majestueux et silencieux, elle le dévisageait le sourire aux lèvres.
Murmurant doucement « Qui êtes vous ? »
Elle pu lire sur les lèvres de l’être pure « Aniol »
Innocemment elle lui demanda alors ce qu’il était….Un ange, elle ria,….elle n’y croyait pas, elle n’en avait jamais vu, elle croyait aux démons, elle en avait rencontré, à vrai dire sa famille était pro démon, on l’avait éduqué, lui inculquant que l’ange, la pureté n’était qu’un idéal, une utopie, une légende … et que si jamais un jour une de ces créatures mythiques apparaissaient, il était de leur devoir de la détruire…point.
Mais elle restait immobile, elle tenta de caresser l’une des ailes de l’Ange, celui ci lui tendis alors une plume.
Une plume d’une blancheur éclatante, d’une douceur surprenante. Serann fit glissa la plume jusqu’à son visage et ferma les yeux ….. alors elle vit…elle vit les meurtres de sa famille, elle vit la douleur et le mal s’étendre sur sa terre…et elle pleura pour toutes ces âmes perdues.

Serann : Je veux te rejoindre
Aniol : Tu ne peux pas
Serann : Pourquoi ?
Aniol : Nous ne sommes pas du même monde
Serann : Alors fais de moi une….
Aniol : Je n’en ai pas le pouvoir
Serann : Alors attends-moi, je reviendrais et je serais forte, je sauverais ce monde
Aniol : Tu es ambitieuse

Il souria

Serann : Je protégerais ton monde de celui dans lequel je vis et ensemble nous étendrons la pureté.

Il resta bouche bée devant les paroles si sages de la jeune enfant, qui était-elle ? L’ange s’envola …
Serann sentit une lumière vibrer en elle.
Son frère se posta à sa droite, elle ne se retourna pas, durement il lui demande où elle était passé, elle ne répondit pas.
Il lança à ses pieds un cadavre de lièvre encore sanguinolent lui ordonnant de le dépecer.
Elle s’agenouilla et posa une de ses mains sur le cou de l’animal, le sang se répandit dans la neige et glissa sur ses doigts, s’imprégnant dans ses manches.
Alors elle se releva et lança le corps aux pieds de son frère.

Serann : Assassin, tu ne tues pas pour te nourrir mais pour le sang, c’est une femelle, une femelle qui allait mettre bas ! Ordure !

Il gifla la jeune fille devant tant d’insolence, tandis qu’elle tentait de se relever et qu’elle glissait sans cesse sur le sol trempée et boueux, il l’attrapa par les cheveux et la rua de coups, elle prit discrètement le couteau et frappa au poitrail son frère lui demandant pardon, celui ci s’écroula sur le corps de sa sœur. Vivre ou mourir….
Elle savait que sa dernière heure l’attendait, si son père les trouvait ….

Elle se releva péniblement, couverte de sang et dévala les pentes enneigées…trois heures elle marcha tout en regrettant son geste, se répétant tuer ou être tuer. Tremblante, gelée, elle s’arrêta, dégoulinante de neige, elle tomba à genoux et s’allongea dans la neige.
Le visage contre la surface blanche, le front brûlant, elle divaguait.

« Aniol, tu étais un signe…j’arrive…. »

Puis elle ferma les yeux, son corps s’enfonçant dans la neige….

« Je me battrais…pour toi…..pour l’Eden…

[b] Fin flash back[b]

[ Et les années passèrent ] Combattre, toujours combattre…..jamais elle n’avait connu la mort sous cette forme….jamais…ce front serait son tombeau, elle le savait et s’y était tout de même rendu…Pour sa foi…Pour les Anges…Pour la nation angélique…

Elle ne voyait rien, elle ne ressentait rien, aucune souffrance, pas de douleur, le néant total.
Le corps meurtri par la neige, elle avait sourit à la mort, seule délivrance qui pouvait la sauver d’un monde irrationnel. Le jeune Ange lui avait montré la voie à suivre.

Mais à cet instant même elle ne compris pas, il n’y avait personne, il n’y avait plus la terre, il n’y avait pas de ciel…Ni d’enfer….juste le néant. Elle n’avait plus de corps, juste un assemblage de pensées….

« Tu es née pour éclairer les âmes perdues »

« Tu es celle qui a le droit de juger »

« Celle que j’ai choisie »

« L’homme à la force, la femme la clairvoyance, tu es celle qui choisira pour moi »

« Celle que les Archanges n’auront pas connue, celle que les anges ne connaissent pas encore »

Archanges….

« Il t’aidera »

Elle n’eut pas besoin de réfléchir, ce il, l’être de lumière, elle savait qu’il l’attendait, seulement au fond de lui il l’ignorait….

« Celle qui balayera l’Eden par sa pureté, un mélange de force, de savoir …Pure…Serann je t’ai choisi »

Cette voix, cette chaleur…

Une douleur transcenda ce qu’elle pensa être son corps, elle ne cria pas, elle avait juste peur …
Mais la force et la puissance s’emparaient d’elle, au fur et à mesure que sa crainte s’effaçait, la foi grandissait en elle. Une confiance aveugle…non… elle allait vivre, vivre pour les défendre…vivre pour que cette nation reste pure….

Elle jugera, elle décidera, elle ouvrira les portes de l’Eden à l’âme pure, elle les fermera à l’âme souillée….
Elle balayera l’ennemi qui tentera d’insuffler le mal à la terre sainte.
Elle fera de l’Eden… ce havre de paix que chaque être imagine. Ce lieu utopique où l’on ne craindra plus son prochain, ce lieu magnifique où chacun pourra suivre sa route sans craindre la mort au tournant.

« L’Archange du Jugement Dernier, celle qui décidera qui le droit de passer les portes de l’Eden, celle qui jugera qu’elle âme est irréprochable et quelle est celle qui devra disparaître »

Peu à peu la Lumière réapparu, dans un éclat aveuglant elle venait de s’incarner, alors elle compris…cette voix, ce monde, ….
Elle scruta longuement les alentours…Le Paradis…alors c’était donc cela ?

Un magnifique paysage s’offrait à son regard, elle passa sa main dans les fleurs arborant les sentiers, la neige avait une blancheur éclatante, le silence régnait…un lieu irréprochable.

Mais déjà le premier cri se fit entendre, des gouttelettes rouges virent tacher le sol…un traître venait encore de frapper…ce soir…un traître alors tomber... puis une longue lignée.
L’Archange se releva, le feu dans le regard, d’un geste rapide et précis elle glissa ses mains sur le manche de son arme….

[ Et les années passèrent ] Combattre, toujours combattre…..jamais elle n’avait connu la mort sous cette forme….jamais…ce front serait son tombeau, elle le savait et s’y était tout de même rendu…Pour sa foi…Pour les Anges…Pour la nation angélique…

Elle ne voyait rien, elle ne ressentait rien, aucune souffrance, pas de douleur, le néant total.
Le corps meurtri par la neige, elle avait sourit à la mort, seule délivrance qui pouvait la sauver d’un monde irrationnel. Le jeune Ange lui avait montré la voie à suivre.

Mais à cet instant même elle ne compris pas, il n’y avait personne, il n’y avait plus la terre, il n’y avait pas de ciel…Ni d’enfer….juste le néant. Elle n’avait plus de corps, juste un assemblage de pensées….

« Tu es née pour éclairer les âmes perdues »

« Tu es celle qui a le droit de juger »

« Celle que j’ai choisie »

« L’homme à la force, la femme la clairvoyance, tu es celle qui choisira pour moi »

« Celle que les Archanges n’auront pas connue, celle que les anges ne connaissent pas encore »

Archanges….

« Il t’aidera »

Elle n’eut pas besoin de réfléchir, ce il, l’être de lumière, elle savait qu’il l’attendait, seulement au fond de lui il l’ignorait….

« Celle qui balayera l’Eden par sa pureté, un mélange de force, de savoir …Pure…Serann je t’ai choisi »

Cette voix, cette chaleur…

Une douleur transcenda ce qu’elle pensa être son corps, elle ne cria pas, elle avait juste peur …
Mais la force et la puissance s’emparaient d’elle, au fur et à mesure que sa crainte s’effaçait, la foi grandissait en elle. Une confiance aveugle…non… elle allait vivre, vivre pour les défendre…vivre pour que cette nation reste pure….

Elle jugera, elle décidera, elle ouvrira les portes de l’Eden à l’âme pure, elle les fermera à l’âme souillée….
Elle balayera l’ennemi qui tentera d’insuffler le mal à la terre sainte.
Elle fera de l’Eden… ce havre de paix que chaque être imagine. Ce lieu utopique où l’on ne craindra plus son prochain, ce lieu magnifique où chacun pourra suivre sa route sans craindre la mort au tournant.

« L’Archange du Jugement Dernier, celle qui décidera qui le droit de passer les portes de l’Eden, celle qui jugera qu’elle âme est irréprochable et quelle est celle qui devra disparaître »

Peu à peu la Lumière réapparu, dans un éclat aveuglant elle venait de s’incarner, alors elle compris…cette voix, ce monde, ….
Elle scruta longuement les alentours…Le Paradis…alors c’était donc cela ?

Un magnifique paysage s’offrait à son regard, elle passa sa main dans les fleurs arborant les sentiers, la neige avait une blancheur éclatante, le silence régnait…un lieu irréprochable.

Mais déjà le premier cri se fit entendre, des gouttelettes rouges virent tacher le sol…un traître venait encore de frapper…ce soir…un traître alors tomber... puis une longue lignée.
L’Archange se releva, le feu dans le regard, d’un geste rapide et précis elle glissa ses mains sur le manche de son arme….