[Luni/Aniol] Fusion d'un Archange et de l'Innocence

Auteur : *Lunisis*
le 06-02 à 00:13:23


/!\ Chronique Co Ecrite avec Aniol, nous posterons respectivement chacun nos écrits à la suite/!\
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Le corps drapé de Lunisis était resté entre les mains de l’Archange suprême, son regard était impassible.(http://membres.multimania.fr/lunisis/lunisisclose.jpg)
Aucun bruit, juste les pas de l’Archange résonnant sur le sol marbré.
Un rayon de lumière traversait la pièce….Le visage de Lunisis restait pâle, sans aucune expression. Paisible comme si elle avait trouvé un repos sans faille, aucune trace d’une mort violente ni d’une quelconque altercation.

L’Archange souleva délicatement le corps de la Séraphine, quittant les lieux, un air grave sur son visage, laissant ses semblables. Il marcha longtemps, sans s’arrêter, il marcha ainsi jusqu’à un sanctuaire reculé…un endroit encore inconnu où seule la nature régnait, aucune âme humaine n’ayant encore franchis ce paradis naturel.

Le silence était omniprésent, seul le bruissement des feuilles légèrement agitée par le vent venait troubler la réflexion de l’Archange…Alors il se mit à genoux, déposant le corps de celle qui croyait tant en lui.
Devant eux, un immense lac… la surface de l’eau était clair, voire même transparente…elle vibrait comme appelée par le corps de la séraphine…
Les lèvres d’Aniol restait closent, il ne pouvait pas parler…il ne pouvait pas pleurer… il ne pouvait que scruter les conséquences de l’acte de Requiem.
Lunisis n’était plus qu’un souvenir, non pas par négligence, mais parce qu’elle croyait en lui, elle avait confiance en cet Archange suprême. Il l’avait lu dans son regard, jusqu’au bout, jusqu’à ce que la mort vienne la cueillir, elle avait décidé qu’il en serait ainsi : elle avait assumer son choix : servir l’Archange Aniol, il n’était pas en danger lors de cette confrontation, il aurait pu de lui même se défendre. Mais l’idée qu’on porte la main sur cet être lui étant si précieux était insoutenable….
Aurait il du s’interposer ? La réflexion d’Aniol fut longue et douloureuse….Jamais il n’y aura de réponse.

Il glissa sa main sur la gorge ensanglantée de Lunisis et fit disparaître toutes traces de sang..effaçant ainsi la violence dont avait fait preuve son adversaire.
Il resta longtemps ainsi à observer le visage paisible de la séraphine, ses cheveux blonds cachant les multiples blessures que lui avait infligé ce combat. Malgré cet instant douloureux, un sourire parcouru les lèvres de l’Archange ….

- Mon Dieu qu’elle est belle… Si douce et pourtant si forte, si calme et pourtant si déterminée…

Ce faisant les mains de l’archange passèrent de la gorge a nouveau soyeuse au long et aérien cheveux de la séraphine. D’un geste simple il souleva les cheveux pour refermer une à une la moindre petite entaille, il fallait refaire de ce corps la merveille des Anciens Temps. Il le fallait.

- Eternellement trop belle…

L’eau du lac continuait à vibrer encore et toujours, de plus en plus fort à mesure que les blessures disparaissaient, de plus en plus fort à mesure qu’Aniol tombait dans la contemplation pure et simple.

L’eau vibrait encore… l’eau prenait vie, elle se balançait d’un bord à l’autre des rives comme si elle ne savait que faire et où aller.

L’air était emplit des parfums de la forêt, de fruits rouges, de sève, de bois mais aussi et étrangement de vanille. Aniol sentait l’air pulser dans ses poumons, s’insinuer entre chacune de ses plumes, s’inviter au plus profond de son être.

L’air vibrait également… il prenait vie aussi faisant tourbillonner le monde et les sensations.

Elle arrivait. Elle avait entendue les murmures du vieux loup tout au long du rituel, des murmures d’un autre age. Les Murmures Interdit.

Pendant ce temps la Aniol souriait toujours, il savait qu’il pouvait avoir confiance en sa vieille amie, sa vieille et fidèle amie… Bien peu se souvenait encore d’elle a vrai dire.
Plus le visage de Lunisis reprenant son teint pâle et pourtant si puissant de vie, et plus Aniol souriait. Elle était décidemment la plus belle de toute, c’était bien elle l’Elue. Le monde vivra bientôt une nouvelle ère où Lunisis aura un rôle à jouer, celui de l’Elue des anciens Textes.

Elle se rapprochait encore, il la sentait autours de lui, près de lui, en lui maintenant. Elle était la. Le Temps venait de s’arrêter, plus aucun souffle de vent, plus aucun bruissement animal, plus rien hormis les mouvements toujours balançant du lac. Aniol même ne sentait plus ses poumons se contracter et pourtant il respirait, rien n’avait donc changé depuis l’époque où il était venu ici pour le 1ere fois à la mort de son père en lors de la dernière bataille avec des Gardiens des Glaces. Mais ce coté rassurant ne rassurait pas totalement le fier archange qui éprouva le besoin de se ressourcer et de reprendre courage en regardant la dépouille de sa fidèle séraphine.

Elle était bel et bien là, le corps de Lunisis commençait à s’envelopper d’une aura chatoyante, changeante, multicolore. Non rien n’avait changé depuis la dernière fois…

- Oui Aniol rien n’a changé effectivement.

L’archange se rapprocha de l’endroit d’où émanait la voix, où qu’il aille la voix semblait toujours venir d’ailleurs plus loin devant lui comme un chemin fléché qui le conduisit aux bords même du lac toujours aussi hésitant dans ses vibrassions d’un bords à l’autre.
Posant un genou à terre, Aniol pu la voir. Comme à l’époque elle ressortait encore du centre du lac, majestueuse et éblouissante de pureté tel un deuxième soleil dans le ciel.

- Mère… Cela fait si longtemps.

L’entité qui sortait du lac marchait dessus à présent, elle se dirigeait vers Aniol qui l’attendait toujours genou à terre. En fait de se diriger vers son fils, elle se dirigeait vers Lunisis dont l’aura faisait figure de troisième soleil maintenant.

- Et elle, qui est-ce fils.

Sans même attendre de réponse, Elle enchaîna une longue série de question qui amenèrent Aniol à expliquer que Lunisis était l’Elue et son plus fidèle soutien que ce soit sur Terre ou au Paradis et qu’elle ne devait et ne pouvait mourir, les Textes était formels Aniol le savait bien et appuyait sur ce point, point qui était un de ses seul argument objectif, l’affectif ne tenant lieu d’argument auprès d’Elle.

Peut-être l’argument porta ou peut-être sentait-elle la détresse profonde de son fils mais elle accepta de faire son office, la cérémonie allait pouvoir avoir lieu. Le Temps lui-même paru se détendre à ce moment là, le monde reprit vie et les bruits refirent leur chemin jusqu’aux oreilles de l’archange alors qu’Elle s’éloignait d’Aniol emportant la dépouille avec elle, la faisant léviter au dessus des flots.

Aniol alla pour suivre la procession lorsque l’île sortait des flots en plein milieu du lac, le temple était toujours aussi parfait avec ses hautes colonnes de granit, ses marches de marbre et son toit recouvert de feuilles d’or. Certaines légendes humaines comme angéliques dérivent en grande partie de ce lieu sacré connu de peu de membre des familles gouvernantes au Paradis. L’Ile Sacrée, l’île de toute les solutions de tous les miracles

Auteur : *Lunisis*
le 06-02 à 00:31:09

Un sanctuaire au milieu de l’eau ,son élément préférée, celui qu’elle maîtrisait le mieux avec le vent.. Ces éléments ne l’ayant pas sauvés lors de sa confrontation avec Requiem…
Alors que tout était si calme, que le vent soufflait à peine…au milieu de ce silence, les flots commencèrent à s’agiter, des tourbillons de feuilles venaient emporter le moindre grain de sable sur son passage…La nature semblait soudainement s’agiter.
Le corps de la séraphine posé sur un socle sur élevé restait inerte, mais un instant il sembla un souffle de vie parcouru sur son visage.
L’Archange suprême ne quitta ce visage du regard et pris la main de la jeune femme, scrutant son expression, attendant un signe, attends ne serais ce qu’un battement de cils….Une attente interminable où rien de ne passa.
Soudain il se mit à pleuvoir…les gouttes d’eau tombaient à flot venant fouetter les colonnes de pierre. Le vent devint violent.
Mais cela n’arrêta pas Aniol, déterminé à tout pour que sa protégée revienne à la vie…Chose impossible..c’était écrit. Mais elle était différente, elle avait un rôle dans cette nation, elle ne pouvait pas mourir ainsi, pas maintenant, et cela il en était persuadé.
Il posa sa main sur la joue fraîche de Lunisis et fit allumer d’immense flambeau, seul leur lueur éclairait les lieux.
Silencieux il s’agenouilla à nouveau prêt du corps gardant toujours serrée sa main, il écoutait la pluie battante, elle ne cessait de tomber….quelle présage annonçait elle ?
Il y croyait fort..mais peu à peu, ne voyant rien arriver, il commença à perdre espoir.
Il frappa violemment sur le socle en pierre faisant trembler tous les murs, posant ses mains sur les épaules de Lunisis il murmura doucement « Mais réveille toi bon sang ! »
Elle ne répondait pas, elle restait inerte, ce léger sourire toujours présent sur son visage, comme si elle attendait un signe…quelque chose…

Il approcha alors son visage de celui de Lunisis, et y déposa un baiser sur son front, il sentit alors une sensation étrange, une main l’agrippa violemment, surprit il recula avec effroi.
Lorsqu’il regarda une nouvelle fois vers l’autel qu’il avait édifié à la séraphine, il eut la même vision…celle qui ne le quitte pas depuis maintenant des heures…un corps endormi au milieu des flammes.
Quelques instant il cru devenir fou, il avait pourtant sentit cette main, quelque seconde il avait eu l’impression qu’elle l’appelait, d’où qu’elle soit…elle l’avait appelé.
Entre délires et réalité l’Archange hésitait… il avait vu Requiem l’abattre, la loi de la nature était ainsi faite, elle devait rester ainsi, il devait obéir et respecter…Il est des choses qu’on ne peut modifier.
Résigné, il s’apprêtait à la recouvrir, serrant dans ses mains ce voiles qu’il aurait aimé ne jamais avoir à utiliser,….une larme glissa et vint se loger au creux du coup de la séraphine………


La mort dans l’âme, il quittait les lieux…Une voix faible se fit entendre…si faible qu’une nouvelle fois il cru rêver… mais elle l’appelait encore et encore.

« A…niol…. »

Angoissé, il se retourna, revenir sur ses pas ? Et si à son tour il succombait à la folie, souvent on avait décrit les sentiments comme source de destruction…source du mal… n’était ce pas pour cette raison qu’elle était tombé ? Elle n’était pas seulement une force Angélique aux yeux de l’Archange, elle représentait autre chose….
« amie »… « soutient »….
Respirant une pleine bouffée d’air, il continuait à s’éloigner de l’autel quand une violente rafale de vent lui bloqua la sortie du sanctuaire. Il avait reconnu son parfum… cette fraicheur…cette rafale était bien plus que naturelle, c’était elle…son essence…
Cette fois ci sans hésiter, il fit demi tour se lançant vers le socle en pierre, le voile était à terre…

Elle était là…souriant comme elle l’avait toujours été… portant la main à sa gorge…Faible.. mais présente, elle vivait, son sang coulait…elle le regardait..elle avait cet air serein…mais il sentait qu’elle était perdue…un mélange d’incompréhension et d’angoisse prenait possession d’elle.

Tremblante elle tenta de se lever, l’Archange lui ordonna de ne pas faire un geste, le calme était revenu, les flammes scintillaient tout autour d’eux. Il restait là a contempler son œuvre…
Lunisis porta la main à son cou…une larme vint briller sur sa joue…à son tour elle murmura :

« J’ai été exaucée…vous…vous »

L’Archange à son tour esquissa un sourire et posa un doigt sur ses lèvres.

La gardienne des lieux qui jusque là était resté discrète réapparu entre 2 colonnes, elle observait, de son expérience millénaire, la scène qui s’offrait à elle. Le Miracle.
Depuis des temps immémoriaux les Textes du Temples parlait d’un rituel, d’une cérémonie pouvant ramener à la vie un mort, d’une magie n’ayant en commun avec les nécromans que le combat contre la mort. Peu d’Etre pouvait disposer de ce pouvoir car lourde étaient les conséquences, peu d’Etre pouvait en bénéficier car lourde était la signification.
Le rituel demandait ce qui faisait défaut au monde, de l’amour, de la pureté, de ténacité, des choses bien simples mais qui était nécessaire au transfert…

Faire don de vie, de sa propre vie.

En pénétrant dans ce temple, Aniol savait qu’il était entré dans un autre monde, un plan oublié comme l’était la magie mais qui rendait possible tout ce qui était impossible. Sa mère en était une des dernières gardiennes, une oracle.

- Ainsi tu as choisis, fils. Prépare toi à en supporter les conséquences… Laissez toute espérance, vous qui entrez !


Lunisis n’était pas totalement sauve, il fallait encore finaliser l’échange que les Cieux acceptaient. Il allait être temps de donner ce qu’il avait donné. Une vie pour une vie disent les Anciens.
Prenant les deux mains de la séraphine pour l’aider à se rallonger, Aniol était troublé par la larme qui glissait sur la joue, il ne comprenait pas pourquoi une simple goutte d’eau allait avoir tant de conséquence. Sous le regard plein de compassion de sa mère qui murmurait toujours dans l’ancienne langue, Aniol s’occupait attentivement du bien-être de sa protégée faisant tout pour la réconforter et la rassurer.
Avant de venir s’allonger à ses cotés sur le long autel de pierre, il fit venir à lui le voile qu’il avait lâché quelques secondes plus tôt. Du symbole de mort allait naître la vie, c’était écrit.

- Pardonne moi…

Dés lors que les 2 corps étaient l’un à coté de l’autre, le monde se déchaîna, le ciel tonnait plus que pour une fin du monde, les éléments perdaient leurs facultés. Ils avaient réussit. Ils avaient pénétré le Sanctuaire d’où personne n’était encore revenu.

La vision qui était la leur, n’était que chaos, impossibilités, mirages. De tous cotés surgissaient des êtres difformes de peuplades oubliés ou de races exterminées pour redisparaître aussitôt comme autant d’intrusion des univers les uns dans les autres, il sentait qu’il était enfin dans la Trame évoquée par les prophéties et les rêves qui le hantaient depuis des années. Le saint des saints, le seul endroit où il pouvait redonner véritablement vie à sa protégée.

Se mouvant entre deux hallucinations ou incohérences des Grandes Lois, Aniol portait tendrement Lunisis dont seul l’angoisse de son visage communiquait encore.

Partout il voyait les mains, les mêmes mains qu’il avait sentis lorsqu’il se penchant sur la dépouille, les mains de la Mort, des mains de morts, chacune voulait raconter son histoire et ses calvaires mais toutes donnant le sentiment à Aniol qu’elles le rapprochaient de cette folie qui le guettait.
Partout des voix de faisaient que répéter inlassablement la même phrase « Nous étions des gens étranges mais nous avons accomplit certaines choses »
Partout des images, les images, celles qui sont éternelles, celles sont vérité.

La Folie arrivait, doucement, implacablement mais était ce bien la Folie… Tout ceci n’était-ce pas une illusion des magies blanches ? Tout ceci n’était-il pas un simple décor ?

Avant de pouvoir ne serait-ce qu’y réfléchir, Aniol arriva, chancelant mais portant toujours sa protégée, devant une assemblée. L’Assemblée des Anciens, celle dont personne ne sait rien, ne voit rien et ne retient rien. Une Assemblée d’Esprit entourée de douces flammes.

Avait il accomplit tant de chemin en ce monde d’incohérence ?

Dans ses bras, le corps de Lunisis devient brûlant, brumeux et si important aux yeux de l’archange. Devant lui, les Esprits répétaient sans cesse la phrase qui le hantait, la phrase devenait la seule chose qui important, la seule chose qui existait hormis Lunisis…

« Nous étions des gens étranges mais nous avons accomplit certaines choses »

L’archange tomba à genoux. Le monde se mit à tourner et à vibrer.
Les flammes vrombissaient.

« Nous étions des gens étranges mais nous avons accomplit certaines choses »

Le sol était mou et dur à la fois, l’archange chuta emportant Lunisis dans ses bras.
Les flammes faiblissaient.

« Nous étions des gens étranges mais nous avons accomplit certaines choses »

Puis plus rien. Le néant. Les flammes s’éteignaient.
Lunisis n’était plus là, plus rien n’était la. Tout était noir, désespérément noir… Seul des voix étaient encore là psalmodiant des phrases brouillées, sans rapport les uns avec les autres, triste.

« Elie, Elie, lamma sabachtani » ... »Lunisis »… »En voulant repousser le jour du malheur, vous rapprochez le règne de la violence » … « Lunisis » … « Ecce Homo » … « Lunisis » … « Ego sum qui sum » … « Lunisis »…


…


Aniol rouvrit les yeux aspirant goulûment tout l’air qu’il pouvait et la 1ere chose qu’il vit fut le doux visage de Lunisis au dessus de lui que sa mère aidait à se maintenir debout où à ne pas sauter sur son fils.

- Le voyage c’est bien passé mon fils, les Esprits ont accédés à ta requête Le monde est revenu en arrière.

Lunisis l’aidant doucement à se relever, la vieille Oracle lui expliqua en détail ce qu’il c’était passé. Il avait défié le Temps, il avait provoqué la Création et tout deux avaient écoutés les arguments exposés par son âme… et son cœur mais en échange Aniol et Lunisis n’était qu’un tout en étant deux. L’un n’allait plus sans l’autre, chacun avait en soi une part de l’autre, c’est à cette condition que la Vie avait acceptée de reconnaître Lunisis comme sa fille. Prendre chez l’un pour donner à l’autre.
Il savourait ce doux moment où il sentait le corps chaud de Lunisis contre lui, il n’arrivait plus à retrouver le chemin pour sortir des labyrinthes des yeux de Lunisis, sa douce et fidèle amie.

A ce moment là mille mots traversèrent l’esprit d’Aniol mais un seul le marqua, mille senteurs réveillèrent les sens d’Aniol mais un seul le fit sourire, ce délicat parfum de vanille.

Un vieux sage angélique avait dit un jour qu’on ne pouvait désirer ce qu'on ne connaît pas. Maintenant il connaissait et il savait. Ne restait plus qu’a faire.

Auteur : *Lunisis*

Quelques jours passèrent, où l’Archange Aniol s’assura que Lunisis avait repris toutes ses forces, vint l’heure de se choisir des routes différentes. Elle devait retourner à son devoir et lui au sien.
Se levant majestueusement elle s’inclina face à l’Archange et embrassa sa main, signe de respect, il l’a releva, un sourire paisible sur ses lèvres, elle restait sérieuse, aucune paroles ne furent échangées, leur respect mutuel se lisant dans leur regard.

Elle lui devait tant, son retour de parmis les morts lui avait été offert par cet être suprême, le Seigneur ne s’était pas trompé en le nommant, loin de là.
Malgré les derniers évènements, sa confiance était désormais infinie.
Croisant son regard une dernière fois, elle descendu les marche du temple puis ne se retourna plus, gardant dans son cœur ce souvenir mémorable.

Il était temps de prouvé aux Anges qu’ils devaient avoir foi, en la ressuscitant, l’Archange avait bravé les interdit et pourtant la nature s’était exécutée sous son règne. Elle était le fruit de la puissance de cet être divin …. La preuve…que tout n’était pas perdu..si l’Archange avait pu la ramener à la vie… il était capable d’acte beaucoup plus grand que celui ci.
… Elle était la preuve que les sentiments avaient un rôle essentiel à jouer au sein de cette nation.. signe de faiblesse peut être mais aussi synonyme de miracle et d’une puissance infinie…

Quelques heures plus tard, elle pouvait à nouveau parcourir les couloirs de l’assemblée Céleste.

Annexes HRP de la chronique:

Dans l'histoire je parlais souvent de prophétie ou de textes anciens, voila les prophéties Pour les traductions faites signe, suffit d'avoir bien lu la chro et une autre avant.

Textes des Prophéties...

Texte #1

Lorsque sept, de son cœur, battement
Auront réveillé sa fille,
La Tempête, l’Ouragan bousculant,
Une douce brise sur la Trame brille.

Par maintes ruses le Fléau
Parviendra à terrasser les Idéaux
Alors que les sept par leur indécision
Grande sera la perte qu’ils subiront.

Alors que les yeux de Dieu se briseront
Et laisserons apparaître quatre larmes flamboyantes,
A travers les Eléments le chemin ils suivront
Pour renaître a travers l’eau écumante.

L’unité deviendra deux,
La où les Anciens sont brumeux.
Et les deux deviendront l’unique.

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Texte#2

Quand la Seule périra de par la Colère
L’Elue pour le Fils du Temple elle deviendra.
Et le rituel de la Trame sera ouvert.
Alors la marche du destin ne s’arrêtera.

Quand l’Oracle les yeux grand ouvert elle aura
Il sera temps pour l’Ile de ressortir des Flots
Et le passé rattraper il faudra.
Alors le Fils devra suivre les traces laissées une vie plus tôt.

Quand le monde sera multiple
Et qu’ils ne seront qu’un dans leur différence,
Alors On sera possible.